terça-feira, 16 de dezembro de 2008

salazarento país triste

O dedinho hoje está perplexo. Têm-lhe acontecido coisas que não esperava. Pensava ele que a afirmação positiva, talvez truculenta, mas positiva, daquilo que pensa era um valor inquestionável. Ou, pelo menos, não atacável directa e torpemente. Hoje, o dedinho foi punido porque há quem domine e possa punir e há quem não domine e tenha que ser caladito, bajuladorzito. Hoje o dedinho foi punido, mas quem puniu não deu a cara. Falta de tomates, pensou o dedinho. E deitou-se, triste, triste!

segunda-feira, 15 de dezembro de 2008

um sapato iraquiano

Um jornalista local sinalizou as despedidas de George W. Bush ao Iraque atirando-lhe um (ou talvez dois) sapato(s). O dedinho, que tem horror à agressão física, não deixa de achar apropriado. Porque, para lá de todos os terrorismos e para lá de todas as polícias anti-terroristas (e anti-outras coisas), há sempre um sapato que voa em direcção a quem o merece. A «inteligência» militar pode ser, embora por vezes se esqueça, altamente eficaz a desmembrar grupos, a evitar ataques, mas nada pode contra a decisão livre e autónoma de um homem só que, com um gesto simbólico, dá uma sapatada na ideia reverencial dos poderes. Já a esquiva de Mr. W. Bush, essa, simboliza a capacidade desse mesmo poder para sobreviver a tudo (humilhações incluídas) e reerguer-se sorrindo, como quem sabe que há formas de domínio que são eternas. Serão?

sexta-feira, 12 de dezembro de 2008

Transversalidades ofensivas

O dedinho tem estado a revisitar uns textos já com um ano, matéria de um encontro chamado Teatro Europa, que se propôs reflectir (!), em conjunto com amigos europeus, sobre as políticas públicas para a cultura na Europa. Aqui fica uma condensação (com o dedinho do dedinho) da comunicação de Bernard Stiegler, um dos mais incisivos filósofos contemporâneos e director do departamento de desenvolvimento cultural do Centro Georges Pompidou.


Je crois que la culture devrait être au cœur de la politique européenne. La culture, dans les décennies à venir, elle sera de plus en plus au cœur de l’axialité économique. Il y a, évidemment, un risque d’instrumentalisation de la culture par le capitalisme culturel, mais, de tels risques, il faut absolument les courir. Car le danger à ne pas les courir, c’est de se retrouver définitivement enfermé dans une réserve d’Indiens.
Les technologies culturelles sont devenues des technologies de contrôle de l’activité intellectuelle et affective des individus. Cela résulte d’un système industriel qui repose essentiellement sur l’opposition producteur-consommateur. Ce modèle ne peut plus durer, il est épuisé. On ne consomme pas des ouvres d’art, on ne consomme pas des spectacles, des concerts, des livres de philosophie, de littérature ou de science. On s’acculture avec ces objets, on participe à leur devenir, on s’implique, on est transformé par la chose et on participe à la transformation de l’acception de cette chose elle-même. Tout cela entraîne un processus qui est en train de se déployer d’une manière formidable avec l’apparition des technologies numériques. Je crois que ces technologies sont l’équivalent de l’écriture à l’époque des grecs, l’écriture qui était à l’origine de l’apparition du Théâtre et qui a engendré toute la grande tradition culturelle occidentale…
Nous vivons, aujourd’hui, une énorme transformation qui modifie très profondément les rapports entre le public, les oeuvres et leurs auteurs. Nous avons un problème de segmentation entre politique culturelle, politique éducative, politique scientifique, politique industrielle; nous ne pouvons plus fonctionner comme ça. Il faut absolument que le monde culturel en prenne conscience et qu’il s’engage résolument dans des collaborations transversales, sans complexes, sans avoir peur, sans se faire trop d’illusions, non plus, mais en étant offensif et ne pas défensif. Il faut absolument que le théâtre, les arts plastiques, la philosophie fassent une véritable analyse historique, stratégique et géopolitique de ce qui se passe en ce moment, en prenant véritablement en compte ce qui se développe à travers ce qu’il faut appeler des technologies culturelles, des technologies cognitives.
En 1998, Rupert Murdoch a dit, dans une réunion organisée par Catherine Trautmann, «si vous voulez faire l’Europe donnez-moi les clés, je vous ferai l’Europe. Pourquoi? Parce que je vous entraîne des industries culturelles européennes». C’est comme ça que ce sont faits les États Unis d’Amérique. À travers une politique culturelle qui était aussi une politique industrielle. Cette machine à produire du désir a produit le mythe de l’Amérique, a produit la force de l’Amérique, sans produire que des déchets culturels, mais aussi des choses fabuleuses. Tout cela devrait nous faire réfléchir aujourd’hui. Nous, les européens, nous devons inventer un nouveau modèle industriel. Ce nouveau modèle industriel, il ne devrait plus reposer sur la consommation et la production de CO2, mais sur la sublimation, et ce que j’appelle la contribution, en fait la production de culture par tous. C’est tout à fait possible. Les technologies sont là pour le faire, en plus.
Aujourd’hui, il faut développer de vraies politiques culturelles et industrielles publiques, au niveau de l’Union Européenne. Il faut que les artistes, les intellectuels se mobilisent en disant à Monsieur Barroso, à la Commission, à tous: «nous sommes présents, nous voulons nous mobiliser, nous voulons contribuer à un projet européen».

Montage d’extraits de la communication proférée à Porto par Bernard Stiegler, le 7.12.07, dans le contexte de la rencontre Teatro Europa, organisée par le Teatro Nacional São João et l’Union des Théâtres de l’Europe, avec la collaboration de la Convention Théâtrale Européenne et le Relais Culture Europe.

segunda-feira, 1 de dezembro de 2008

Era uma vez um país...

O dedinho acordou sobressaltado, na noite passada, e gritou: «Somos mesmo aquele país que descobriu o caminho para a Índia, por entre monstros mitológicos (os mais perigosos, como todos sabem), recifes humanos, montados em caravelas que eram como renault 5's mal amanhados? Somos mesmo? Como pôde ter acontecido? Não é este o país onde a singularidade é amarfanhada em nome dos interesses de meia dúzia de pessoas que tomaram conta e pensam que são os únicos seres superiores?». Depois de tranquilizado, o dedinho voltou a adormecer. De manhã, não se lembrava de nada.